Le mangeur de mur fait des siennes
Entre le ciel et le plafond de ma salle à manger.
Il a des dents plus grosses que le ventre fécond
De ma mère fœtus.
Le miel et la faune font du vélo
Dans mon nombril.
Le mangeur de mur gravit les échelles
Allant jusqu'au Dieu à cicatrices,
La table tombe un peu trop bas
Pour être rattrapée par ma main.
Je gigote,
Je gigote,
L'électricité craint le mangeur de mur,
Elle se fera mordre avec mention.
Le regard de l'aube est menaçant,
Une pluie s'abat sur la souris,
Un microclimat au-dessus
De mon nombril.
Le mangeur de mur se noie
Avec ses bras.