"In octavo aux plats de bois et au dos monstrueusement hypertrophié qui contient une machinerie délicate : feuilles de carton numérotées qu'on vous invite à tourner avec précision. Sur la première, un vers de Baudelaire inscrit en renversant l'ordre des mots ; sur une autre un bonbon plat dans un sachet de papier transparent et l'adresse du confiseur où je pourrais renouveler le bonbon en échange de tickets gentiment épinglés dans un coin ; je feuillette : un jet de parfum me saute au nez ; une autre page et une invisible boîte à musique m'offre une phrase d'Erik Satie ; une autre et j'y lis le mot de Cambronne dans toutes les langues, ce qui est assez instructif ; une autre, et une minuscule fusée jaillit, manquant de m'éborgner"