Archimou
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Archimou 4 - le sommaire

2/6/2016

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Support choisi : LES MURS
"Une main prompte devait se tenir prête à remplacer tel mur inexistant"
(Raymond Roussel, Locus Solus)
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1. Chicken Korma — Une mule troue un mur mou
2. Lucien Suel — Poème express n°363
3. Mickaël Berdugo — La tête caillou
4. Ralouf Piston — Dans le désordre, n'importe quoi, n'importe comment
5. Léo Pajon —  J'aime commenter partager
6. Nisan Gogo — En collision
7. Canek Zapata — Derrière les grilles le ciel reste captif
8. gnoir — Pour une architecture casse-briques
9. mariekko — Ne travaillez jamais
10. Diego Vdovichenko — La Pared ou Le Mur
11. Taiga Ozeki — (moumou)
12. Cœur d'Aramburu — J'ai vu des vits
13. Archie Mew — L'archimur
14. Morceau caché
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Une mule troue un mur mou

2/1/2016

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[par Chicken Korma] 
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Poème express n-363

1/26/2016

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[par Lucien Suel] 
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Mur Saint-Martin, Paris.

​Généalogie des poèmes express
Brion Gysin et William Burroughs inventèrent le procédé du cut-up en 1959, à Paris, au Beat Hotel, rue Gît-Le-Cœur. Ayant lu, en 1970, La Machine molle et Le Ticket qui explosa, par imitation, je commençai mes premiers cut-up. On en trouve la trace dans Sombre ducasse paru en 1988, et réédité récemment aux éditions Qazaq.
 
Dans les années 70 et 80 du XXe siècle, j’expérimentai cette « méthode d’écriture » avec tout ce qui me tombait sous la main, prospectus, tracts, catalogues, romans, ouvrages scolaires. En même temps qu’une façon de contrer –modestement- le discours dominant de l’état et des superstructures, en coupant les lignes d’association, c’était aussi un moyen de produire une poésie mécanique dans laquelle les images ne se créaient pas dans le cerveau -à l’instar des Surréalistes- mais directement sur le papier par un procédé technique, un simple coup de ciseaux et un collage, désorganisant-réorganisant les mots et les pages.
 
Évidemment, le cut-up, bien que réalisant une sorte de recyclage écologique, produisait à son tour, par le biais des coupes aléatoires, des déchets sous la forme de fragments de mots, copeaux de signifiants sans signification. Rapidement, pour des raisons esthétiques et pour satisfaire mon cartésianisme sous-jacent, je résolus de faire disparaître ces lettres inutiles en les caviardant à l’encre noire. Lorsque je décidai de supprimer l’usage des ciseaux en le remplaçant par ce que j’appelai –un peu pompeusement- le « cut-up mental », lequel consistait en une sélection, mi-aléatoire, mi-raisonnée, des mots ou groupes de mots à laisser sur la page, le « poème express » naquit.
 
En 1989, je codifiai la chose en lui donnant un nom et un format, en choisissant la matière première dans des romans de gare à deux sous –romans policiers ou sentimentaux-, en les signant et en les numérotant.
 
Le poème express, dérivé des expérimentations de la Beat Generation, est aussi, dans mon esprit, cousin des productions dadaïstes –les mots dans un chapeau de Tristan Tzara et les poèmes simultanés d’Hugo Ball- et du ready-made de Marcel Duchamp.
Il permet en outre de soigner efficacement le fameux « vertige de la page blanche ».

Lucien Suel
La Tiremande, novembre 2015
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Poème express n°363, collé sur le mur Saint-Martin, à Paris, du 12 mars 2015 au 22 juin 2015.
 Crédits photos : jcaj, Piero Cohen-Adria, Patricia Tutoy.
 
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Dans le désordre, n'importe quoi, n'importe commenT

1/25/2016

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[par Ralouf Piston] 
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En marchant, on trouve des poèmes partout, sur les murs de la ville et sur les murs de la tête, il faut juste marcher

 Lu sur un mur à Saint-Denis :
 
"à bas la mort,
 
le temps,
 
les flics
 
et le salariat"

chose qui fait battre le coeur : les pots de yaourt motorisés qui vendent des patates douces grillées dans les rues, avec une chanson
 
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Il n'y a pas d'escargots policiers  
 
Les employés de bureau, de loin, ressemblent aux lettres mobiles d'un alphabet de cauchemar

 Un moustique    aspire mon sang, je le laisse faire pour espérer le voir grossir "en direct"
 
Lu : "Seuls des événements impliquant de gros objets en mouvement peuvent faire osciller la gelée de veau cosmique." 

Tout à l'heure, petite sieste dans le métro rêvé d'un mouton en spaghettis qui cherchait de la sauce

Tout ce que je touche tombe, aujourd'hui !
On utilise une grue pour assembler une grue
C'est la première fois que j'écoute une pluie de météores pendant une insomnie (due au mal de mer en matelas pneumatique)

Entendu : "les poils, c'est mon fond de commerce"
Essaim de libellules surplombé par un aigle, au centre de Tokyo
Si on pouvait voyager dans le temps, on entendrait souvent des phrases bizarres comme "allez, à la semaine dernière !"
Lu : "le cerveau étant découpé en tranches moléculaires par un robot « buisson » aux bras fractals" 
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Une passante : trois grains de beauté sur la joue gauche qui forment un triangle équilatéral
 
                    Les liens sont des dokodemo trous dans le mur
 
Une yourte sur le toit ? Oui
 
J'ai rêvé que j'étais bi-admissible à l'agrégation d'électro-pièges à ours 

À Paris j'ai vu quelqu'un avec plein d'adresses écrites sur le cou. Il était grand et parlait fort 
Il faut avoir le dos sacrément convexe pour faire la sieste sur un banc public en 2016
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La tête caillou

1/24/2016

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[par Mickaël Berdugo]
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Le mangeur de mur fait des siennes
Entre le ciel et le plafond de ma salle à manger.
Il a des dents plus grosses que le ventre fécond
De ma mère fœtus.
Le miel et la faune font du vélo
Dans mon nombril.
Le mangeur de mur gravit les échelles
Allant jusqu'au Dieu à cicatrices,
La table tombe un peu trop bas
Pour être rattrapée par ma main.
Je gigote,
Je gigote,
L'électricité craint le mangeur de mur,
Elle se fera mordre avec mention.
Le regard de l'aube est menaçant,
Une pluie s'abat sur la souris,
Un microclimat au-dessus
De mon nombril.
Le mangeur de mur se noie
Avec ses bras.


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1/22/2016

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[un statut de Léo Pajon]
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en collision

1/21/2016

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[par Nisan Gogo] 
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(cliquer pour agrandir)

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Voyage à Cologne et je tombe sur ce livre dans lequel
le photographe, un habitant de Tokyo, s'amuse
à photographier le soleil qui rebondit de façades en façades.

 
Depuis je n'ai de cesse de photographier
les réflexions du soleil sur les murs.


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                                                                            Rêve.
Mercredi 23 décembre 2015. J'ai des lentilles de contact qui me permettent
de projeter des motifs, des textures sur les murs ou les bâtiments.
Je m'en sers pour projeter les textures de leur environnement proche sur les gens
​les rendant invisibles. Ce qui pose problème puisque je rentre en collision avec eux. 
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                                                          Rêve des arcades de Paris.
Dimanche 20 décembre 2015. Nuit. Je marche dans les rues de Paris,
vers Louvre ou Palais Royal. L'éclairage au sodium rend les murs dorés.
Les ombres noires comme de l'encre. c'est beau et serin.
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                                                                             Rêve. 
Mercredi 29 octobre 2014. Rêvé que j'étais dans golden-gai-kowloon-ponts-sous-Ginza. Petites ruelles d'une largeur d'homme. Creusées dans la terre. Murs de containers
​en bois/plastique. Petites échoppes. Petits restaurants dont un sublime.
J'ai perdu Bellabocca mais sais que je le retrouverai.   
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                                                                            Rêve.
Lundi 17 Aout 2015. Une forme noire entre dans la chambre a toute vitesse et ricoche entre les murs. Je suis tellement terrifié que j'en ai la chair de poule. Je ressens réellement une présence. Je me réveille. Dis : "j'ai cru que quelqu'un était entré dans la maison." Puis : "ou bien c'est Vincent qui est mort". 
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 En travaux
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Derrière les grilles le ciel reste captif

1/20/2016

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[par Canek Zapata]



comme dirait james joyce
"Limit of the diaphane in. Why in?
Diaphane, adiaphane.
If you can put your five fingers through it,
it is a gate, if not a door. Shut your eyes and see."
Derrière les grilles le ciel reste captif
dépouillé de tout l'infini de l'horizon.

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pour une architecture casse-briques

1/19/2016

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[par gnoir]

​Les murs sont des virgules on les implante et c'est le règne de l'affirmatif en drapeau, des cloisons qu'on encloue entre les corps et ces porte-manteaux qui ressemblent
à des hachoirs, avec leurs melons et chapeaux mous odieusement coupés en deux. 


Qu'on les abatte et viendra alors le cours d'eau, les appels d'air et le vent, autre nom utilisé pour désigner le réseau de veines invisibles et fraîches qui caressent nos joues
au petit matin, effleurement que le flux web n'imite que pâlement. 


La nouvelle architecture qu'on appelle de nos vœux, dont les buildings démoulent des nuages de barbe à papa, ne surgit que lorsque les virgules s'affaissent.



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Ne travaillez jamais

1/18/2016

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[Par mariekko] 
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je fais ça au bureau, quand je m'ennuie.
l'illustration provient de 
Chōjū-giga. 
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La Pared ou Le Mur

1/16/2016

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[par Diego Vdovichenko]
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de las babosas 
perezosas pícaras 
que se mueven por acá 
disfruto las cosquillas 
contenta remolona 
que dejan al andar.

si los amigos de la cancha 
apoyan sus espaldas 
después de la pelota 
paro la oreja, disfruto 
los densos corazones 
agitados locos 
que repiten que repiten 
tiquiti pum pum tiqui pum.

a veces una mano 
caricia delicada 
aquieta la pesada 
modorra que se viene 
llegando las estrellas.

no quiero olvidarme 
de los quejosos autos 
que pasan sin siquiera 
echarme una mirada. 

están también aquellos 
que escriben al boleo 
sus frases con pintura 
barata o de la buena 
los álguienes que pasan 
tapados bien de noche.

“que sea algo lindo” yo deseo 
“que no diga cosas feas” rezo un poco.

le pido a los ladrillos 
mantengan cuerpo firme: 
alto como el sol, 
duro como el hierro, 
firme como el árbol.

quieta estoy quieta me quedo 
mirando lo que pasa 
frente a mi nariz.
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des limaces
paresseuses coquines
qui se déplacent par ici
j'aime les chatouilles
content nonchalant
qu'elles font en avançant

si les amis du terrain de foot
viennent s'adosser là
après avoir joué au ballon
je tends l'oreille, je profite
des cœurs denses
agités et fous
qui répètent qui répètent
tikiti boum boum tiki boum.

parfois une main
caresse délicate
apaise le lourd
sommeil qui approche
les étoiles arrivant.

ne pas oublier
les voitures plaintives
qui passent sans même
me jeter un regard. 

il y a aussi ceux
qui écrivent à la volée
leurs phrases à la peinture 
bon marché ou de qualité 
ceux qui viennent
couverts tard dans la nuit.

“pourvu que ce soit beau” j'espère
“qu'il ne dise pas des trucs moches” je prie un peu.

je demande aux briques
de garder le corps ferme : 
haut comme le soleil, 
dur comme le fer, 
ferme comme l'arbre.

tranquille je suis tranquille je reste
à regarder ce qui passe
sous mon nez.



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(moumou)

1/15/2016

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[par Taiga Ozeki] 
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j'ai vu des vits

1/14/2016

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[par Cœur d'Aramburu]

​J'ai vu des cortinas tomber du ciel 
Yo vi mis propios organos irse de bailongo 
J'ai vu des vits sortir des murs de ma kitchenette
Yo vi un baul lleno de buhos sin ojos 

J'ai vu des hallebardes revenir du barbier
chargées d'espoir et de séduction

J'ai vu un mondur s'écrouler
comme un bermuda gélatineux 

J'ai vu une barbe en filoches s'emparer
du corps d'un nouveau né 

Yo vi una sombra llevarse mis palabras 

J'ai vu un schnock en proie au gâtisme
se dresser sous une pluie acide
Yo vi sandias estallar como una galaxia
C'était moi enfant
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l'archimur

1/2/2016

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[par Archie Mew aka le Grand Archimol]
​Ils nous font chier avec leurs récits en préfa : à nous abreuver de tribunes & gradins où les mots-clés se poussent toi de là que je m'y mette, sans compter les interminables voyages d'agrément & plénières aussi sinistres que des conventions de rôlistes. 

L'imagination réduite au rang de boîte
à outils, avec ses tweets échographiques, la sous-ironie et l'amour-gloire dans le fion de la République (ou autre). Gredins ! Récitateurs ! Petites phrases sur le déclin de la France-mes-deux : on les entend tirer la sonnette d'alarme dans leur palais des glaces, comme s'ils avaient le cul propre, mais la horse qu'ils dealent est coupée aux on-dit et au vernis à ongles. Commentateurs ! Moules à pleutres !

Ils nous font chier avec leur manie de raconter des histoires du jour, les pieds au chaud dans leurs écrase-merde, chargés qu'ils sont de l'obligation de donner de l'importance aux prophéties des admoniteurs encastrés dans une lucarne. Il y a aussi l'obsession pour l'articulation et le tralala typomane dont raffole l'air du temps, juste après le hors d'œuvre. Angle d'attaque, développement de la séquence et peines de cœur : l'histoire réduite à une râpe à fromage. Romans pour archiduchesses séniles (ou marquises) et barons en laque, racontars assemblés en chats pitres (ou page turners) pour qu'on suive mieux : la littérature miniaturisée et cet irrésistible besoin de publier ses "travaux", ou travers de veaux. Chacun y va de son couplet sport.

Reportages sur des peuplades qui n'ont rien demandé à personne et qu'on fait chier pour qu'elles agitent leurs colifichets sous le nez des caméras. Miauleries. Bonne conscience et apôtres bien habillés qui disent "il était une fois" d'une main, tout en expulsant de l'autre le clochard en bas de l'immeuble, à cause qui dérange le syndic, pareil pour les tox. 

Ils nous font chier avec leurs jités et leurs sujets, entrée-plat-dessert, alors qu'on ne rêve que d'hommes sabbatiques et de repas pris dans le désordre. Un festin sans queue ni tête mais dont on pressent qu'il nous arrosera de cette simultanéité avec laquelle les passiflores crient et poussent, comme des bébés.

Ils nous font chier avec leurs murets bâtis à la hâte entre les mots, alors qu'il suffit d'enlever une seule brique à leurs dissertations pour voir défaillir tous ces systèmes d'épopées bavardes : au petit matin, après une partie de Tétris nocturne qui les a vu avaler leurs chapons, jaillit l'archimur. Par pure bravade. Par jeu. Parce qu'il vaudrait mieux préférer ne pas. Par désirmou de ne plus écouter leurs brochettes. Derrière l'archimur le bruit de leurs livres, journaux, papas, conservations, ne parvient pas.

En lieu et place de leurs décors, on se posera dans un square en friche, entouré de vieux murs chaulés, pour y observer lentement les nervures des ailes d'un coléoptère ou écouter la fanfare que forment les grillons pris sous les gouttes de rosée, alors que frémit l'eau derrière la chantepleure. Une fenêtre pourra aussi faire l'affaire, qui laissera apparaître le chiffre 22, comme l'écrivait le poète Péret emprisonné, après avoir longuement examiné un point de sa cellule : "Dans la dernière vitre je lus le chiffre 22 et aussitôt je sus que je serais libéré le 22." On pense aussi au Napolitain, dans Marelle, "qui resta des années assis au seuil de sa maison à regarder une vis par terre." Allons lire ça : "Le Napolitain était peut-être un imbécile, mais il eût peu aussi bien être l'inventeur d'un monde. Une vis puis un œil, un œil puis une étoile... Pourquoi s'en tenir à la Grande Habitude ?" Contre leurs chroniques, qui cherchent à nous saisir, faire de nos vies un point émouvant.



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    L'éditorial d'Archie Mew
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    Après les ballons de baudruche (n°1) et les masques (n°2) puis une halte dans les arbres (n°3), la revue Archimou, pour composer ce nouveau numéro, a cherché à s'emmurer.  

    Varier de support comme on tombe amoureux, à un coin de rue, palissades, varier les matériaux pour mieux ferrailler contre la solidification du monde, ce processus chimique putassier qui peu à peu (quelques millions d'années) a transformé nos élans aqueux en pauvres jets de plâtre.

    Il s'agit de trouver, sous les décombres, des restes de cette vie liquide. Dénicher une façade molle à Paris, Tokyo ou Montevideo, pour y écrire ses mémoires dédaigneux. Creuser un trou dans une cloison pour y faire péter un geyser : l'amur fut. Le mur, cet "obscur exutoire" dont parle Jarry, ouvrirait enfin sa gueule. 

    Y a-t-il support plus mouvant qu'un mur ? Contrairement aux croyances qui en font un élément intangible et cloisonnant, parfois porteur, tantôt capitonné pour étouffer nos plaintes, le mur, bien joué, est une vague. 

    Tends l'oreille, ami lecteur et tu l'entendras sourdre, ce chevauchement, les murs les uns par-dessus les autres, le ressac, et les murmures qui tombent et se redressent, les uns dans les autres, c'est une main sous l'ondée.

    Je me souviens de ce type, il y a quelques années à Belleville, la nuit, en train d'écrire à la craie le mot "zoo" sur les murs d'une coursive, comme s'il répétait à l'infini un motif de tatouages sur une peau lépreuse. Dans mon rêve l'immeuble finissait par s'effondrer sous les graffitis et le type se mangeait la muraille, dépouillé je crois.




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