Archimou
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Archimou n°2, le sommaire

8/23/2014

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"Sous les traits découverts, la tête est à la mode." Reverdy

Thème :
"Heaumes & phasmes"
Support : MASQUES
Date de sortie : 26 août 2014.

1. Ce que me dit la bouche de vérité — Claude Meunier
2. masks & misc. (6 monotypes) — Drew Barthelemy
3. Vide-grenier — Ralouf Piston
4. Femme-phasme sur masque en quête d'un heaume — Bérengère Cournut
5. Mourir l'après-midi — gnoir
6. Willphasm Burheaums — Lucien Suel
7. ***prohibido imitar al insecto/prohibido usar el color del paisaje — María Mercromina
8. Masque à raser — Ralouf Piston
9. 日本の夏のおいしいもの - les bonnes choses de l'été au Japon — Chicken Korma
10. Little Woman Big Hands & Depressed Animals — Karmic Butthole
11. Mémoires d'un loup-phasme (heaume & moire) — gnoir
12. Casque vert — Perrin Langda
13. Hinomaroilles — Ralouf Piston
14. A l'assaut de la nuit rutilant — Le Grand Ba0bab
15. Grand heaume phasmatique — Léo Pajon
16. Pied archimou — Boris Crack
17. Tout fou le toucan — Cœur d'Aramburu
18. Homotypie — Juliette Porée
19. Morceau caché

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Ce que me dit la bouche de vérité

8/23/2014

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[par Claude Meunier]
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masks & misc. (6 monotypes)

8/22/2014

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[par Drew Barthelemy]
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Vide-grenier

8/20/2014

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[par @raloufpiston]
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Crâne-grenier vidé, devenu masque 無 s'apprêtant à couler comme une goutte d'eau. Servez-vous !

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Les lignes électriques enchevêtrées me font penser à une portée ; envie d'y mettre des notes et d'écouter la drôle de musique que ça ferait.

Des vœux colorés palpitent au vent.

Un ami fabriquait des poupées vaudou avec des pommes de terre et de l'encre.

Rubikscuber les lieux et les époques.

Lu : "Parfois le phasme danse. On ne sait pas pourquoi il fait ça".

On peut être ébloui par le reflet du soleil.

Entendu : "Si vous êtes présent, répondez présent quand vous entendrez votre nom. Si vous n'êtes pas présent, vous ne pouvez pas me répondre".

羊雲 (nuages moutonnés) : j'ai eu envie de faire scintiller ce joli mot sur l'écran et dans ma tête.

Envie d'un micro-siphon dans le cercle druidique situé en face de l'église orthodoxe d'Ochanomizu.

Après deux passages en machine, non seulement ma clé USB fonctionne encore, mais elle sent l'assouplissant.

Je viens de voir une échelle de secours qui continue largement après le toit.

Louer un chameau pour transporter les instruments jusqu'à la salle de concert.

L'oppression, nocturne / Masque et visage / Je fume une asperge.

Prélude à l'après-midi d'un phasme.

Lu : "il fait cuire des saucisses et déclenche un feu d'artifice".

Un arbre s'appelle ici toboggan à singes (on voit ses fleurs roses derrière le masque vide sur la photo).

Quand elle remue avec sa paille, les perles de tapioca bougent en torsade de bas en haut, j'ai l'impression qu'elles vont sortir du verre et s'envoler.

Étrange boutique, sans nom ni enseigne, dont il est impossible de deviner ce qu'on y vend sans y entrer.

Le percepteur de la redevance télé avait du mal à me croire quand je lui ai dit que je n'avais pas d'antenne. Je ne suis pas un coléoptère, désolé.

"Il s'évanouit en images spiralant comme la fumée du cigare". (Burroughs, trad. Claude Pélieu)

Hier, un puceron a essayé à trois reprises d'infiltrer mon nez.

Fatigue et jardins suspendus le long de la ligne Keiô : pendant quelques secondes, j'ai eu l'impression d'être dans un train traversant une forêt tropicale.

Vu : un gouvernail sur le rebord d'un balcon.
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Femme-phasme en quête d'un heaume

8/20/2014

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[par Bérengère Cournut]
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Femme-phasme sur masque en quête d’un heaume, à la citadelle de Besançon.
Cournut-Vauban, été 2014.
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Mourir l'après-midi

8/20/2014

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[par gnoir, dans un jardin de Madrid, juillet 2014]

​Dans le fuglekongerige.
Je rêve et j'écris que je rêve que je crie : je rêve que je rêve que j'attente à ma vie avec une feuille de platane (office de masque) — j'enroule la feuille autour de fines lanières noires, elles me servent de mandibules, puis je serre, m'asphyxiant lentement, bulle, et je resserre pour en finir.
C'est la fin de l'après-midi à Madrid, place Dos de Mayo, le square est logé sous une lueur ocre, et je lis Le Cornet acoustique dans un fourré. A force d'immobilité, je confonds.
J'ai toujours vécu dans les parcs, à moitié caché, imitant les brindilles, les bourgeons, rêvant d'invisibilité, mais cette dévotion au décor je n'en peux plus : depuis mon arrivée dans le fuglekongerige, je me surprends à rêver de tire d'ailes et d'envolées, il faudrait sortir — la légende du phasme qui se prenait pour un oiseau qui lui même se prenait pour une feuille.
Je rêve que je m'efface avec une phrase légère comme l'air : « Son corps élancé était de proportions élégantes et, la tête mise à part, entièrement humain » C'est une citation volée. Je rêve d'oisellerie et de croisements.
Un groupe de jardiniers municipaux interrompt ma lecture. L'un d'eux arrose les agapanthes, il sifflote un vieux bolero, puis c'est une énorme tondeuse qui prend le relais et sème la panique dans le square, embrayage, frein de lame, décimant des milliers de congénères et copains.
Mon heaume est un phasme comme les autres : j'enfile ma tenue de camouflage — casque et plastron verts fougère, et genouillères brunâtres, tout le barda. 
D'habitude ce costume m'empêche d'être vu. Là, on m'a repéré.
Une attaque éclair, et voilà que mon petit théâtre s'effondre : un merle-de-mes-deux m'attrape par la tête, sorti d'on ne sait où, puis en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "Je rêve et j'écris que je rêve que je crie et que je rêve que j'attente à ma vie", l'oiseau m'écorche. 
​Il m'observait probablement depuis plusieurs jours, lové dans un églantier noir ; je n'ai rien vu venir. Mes subterfuges sont éventés, et je rêve que je meurs d'avoir trop rêvé que je mourais — cet oiseau me débecte. Il m'éventre : je rêve que je crève.

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Willphasm Burheaums

8/20/2014

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[Une production de Lucien Suel]
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*** prohibido imitar al insecto/prohibido usar el color del paisaje

8/19/2014

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[par María Mercromina]
                                                                Phasmida, del griego antiguo: φάσμα phasma, aparición o fantasma

Coloco la mano en un árbol, quiero el camuflaje, la ausencia, el color fantasma.

                                                                              Pero no soy una phasmida.


¿Seré capaz de mantenerme
con hambre, quieta, sola y callada?

Más de una vez me he preguntado
qué me dirían los animales si pudieran hablar
mientras los acaricio por dentro.
Pero a un insecto no lo puedo abrir,
a un insecto no lo puedo tocar,
a un insecto no puedo robarle el agua.

¿Por qué pretender
tenerlo en mi habitación,
verlo antes de dormir,
amamantarlo,
y hablarle como hago
con los cortes y las heridas?

Quizás, lo que me diferencia del insecto,
-aparte de la duda, el dolor y  el agua-
es la cantidad de sangre.

*******

***interdit d'imiter l'insecte/interdit de prendre la couleur du paysage

                                                                                 Phasmida, du grec ancien φάσμα, phasma, apparition ou fantôme

Je pose la main sur un arbre, à moi le camouflage, l'absence, la couleur fantôme.

                                                                            Mais je ne suis pas un phasmida.

Serai-je capable de rester
affamée, immobile, seule et silencieuse ?

Plus d'une fois je me suis demandé
ce que diraient les animaux s'ils pouvaient parler
pendant que je les caresse de l'intérieur.
Mais un insecte
je ne peux l'ouvrir,
un insecte
je ne peux le toucher,
un insecte
je ne lui vole pas l'eau.

Pourquoi vouloir
l'avoir dans ma chambre,
le voir avant de dormir,
l'allaiter,
et lui parler
comme je le fais,
avec coupures et blessures ?

Peut-être que
ce qui me différencie de l'insecte
-à part la douleur, le doute et l'eau-
est la quantité de sang.

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Masque à raser

8/8/2014

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[par @raloufpiston]
je vais à la fenêtre
de grands nuages tricotent
des phasmes à barbe
masqués
casqués
qui mutent mutent & mutent
en silence
de plus en plus roux

quel désordre dans ma chambre
noyés dans la liqueur
mes sens
en relation directe
avec la préhistoire

Tokyo, le 23 juillet 2014
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日本の夏のおいしいもの - les bonnes choses de l'été au Japon

8/7/2014

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[par Chicken Korma]
Masques comestibles.
au menu : pastèque, aubergines, concombres (de Fukushima), mentaiko, coquillages shijimi, langues de bœuf, gombo, patate, saumon, haricots verts, sushi de crevette, brochettes yakitori, chikuwa, anguille, maki, edamame.
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 Little Woman Big Hands & Depressed Animals

8/7/2014

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[par Karmic Butthole]
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Mémoires d'un loup-phasme (heaume & moire)

8/4/2014

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[par gnoir]
Loup de peau d'où sort l'épi et la liquette : je suis né de ce loup dont les hommes d'avant se paraient, ô galette, quand sonnait le fifre.

Loup meurtrier comme une procédure, le piège constitué de feuilles de papier tranchantes, en double exemplaire et signées, loup surgissant dans une assemblée de copropriétaires. C'est l'époque moderne.

Une voix : « Vous reprendrez bien une coupe. » L'autre : « En bonne et due forme. » J'enfile mon masque de doryphore, puis celui de loup-garou, ô manie, avant d'opter pour le phasme. On peut être un jour poète à citations complexes, administrateur de biens le lendemain, et troubadour le jour d'après, crieur et rimailleur, guignon, troufion. Loup-buis qui épie les passants pour s'en inspirer et être comme eux, être eux, sous une lumière moirée.

Loup-gare dont je ne veux pas me rappeler le nom, dans le Midi, une ville couverte de panneaux de signalisations, loup-loupe qu'on arbore pour mieux voir, c'est une sorte de deuxième corps fabriqué avec des feuillages : j'ai grandi à l'ombre de ces thuyas noirs, à l'aune d'une zone commerciale, dans un lotissement au gazon bien taillé.

A l'entrée du pavillon familial, il y avait un arbuste dont la silhouette rappelait une tête de vieillard : les grives s'y nichaient. Le matin la tournée du facteur rythmait le chant de criquets, et dans la rue le couvercle des bennes à ordures claquait à intervalles réguliers, comme un squelette hilare. Des enfants me piétinaient en passant, les adultes m'oubliaient sous le pli d'une peau en proie aux interversions : j'attendais mon heure, ô molette, avant de frapper.

A l'époque, je valais moins d'un fifrelin. Loup-stick qu'on fumait entre rejetons de la classe périurbaine, en confectionnant une nouvelle langue, faite d'onomatopées. On me confondait avec la mante religieuse, on disait "l'insecte" ou "l'araignée". Loup-bong qu'on s'envoyait. Le genre de créature qu'on enfouit sous un parterre de fleurs en priant pour qu'elle ne revienne pas sous la forme de cochenille.

L'épidémie de masques, ô fossette, comme dans les films d'épouvante qu'on matait avec de faux amis.

Loup-phoque dont je me pare avant de partir à la guerre, car on ne massacre bien que masqué. Loup-cri d'assaut : « Hululez loulous ! » Loup-fox-trot, chargé de menaces : « Moulez mou ! Pliez les genous ! » A la sortie de l'adolescence, un éclat de rire zoulou, peut-être le mien, qu'on entend jusqu'au square, pendant que les nounous transformées en insectes, mascara et six-pattes, fondent sur les bébés, pour les enlever. Il y a un mauvais geste.

Conseil de guerre au lotissement, les gens : à enfiler heaumes et masques à gaz, queues de pie, puis le mot de ralliement, "faut l'alamer", la troupe qui veut lyncher, et le cliquetis de leurs bottes cinglées.
L'affaire expédiée en quelques minutes : on m'affala. Après avoir arraché l'insecte qui me servait de masque, on m'alama.
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Casque vert

8/3/2014

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[par Perrin Langda]
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militaire
de rien
camouflé
comme une
feuille
il brandit sa
canne à pêche
en bob bleu

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Hinomaroilles

8/2/2014

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[par @raloufpiston]
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Hinomaroilles, le Soleil Mou.
Aime beaucoup les trajectoires imprévues, à la grande joie des habitants d'Antiterra.


(Masque réinterprétant librement le drapeau de l'armée japonaise, le hinomaru, à l'heure où des mariolles au crâne rempli de maroilles s'amusent eux-mêmes à "réinterpréter" la Constitution pour remilitariser en douce le pays. Je le trouve beaucoup plus accueillant et sympathique comme ça !)

Voilà la transcription de ce qu'il nous dit :

Jarre qui roule, amasse mousse, et se brise quand je m'endors.
Port du masque obligatoire.
Zardoz.
Les pupilles rectangulaires des moutons me font penser à une boîte aux lettres.
Les glaçons fondent en tournant dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
Phasme qui forcit devient tanuki.
Mou, essoré, après un bref passage dans la boule rotative.
Un crypto-hanneton escalade la moustiquaire.
"Aller au charbon de son charabia" (Verheggen)
Le maroilles mental m'empêche de rater le tram aux mille clochettes.
"Se raser le masque" (Laforgue)
Peut-on faire un ricochet avec une brique ?
Hier, le vent s'amusait avec les différentes formes des feux d'artifice : cœurs, étoiles, visages, fleurs renversés, chamboulés.   
Le sommeil du phasme passe-t-il par une phase paradoxale ?
Onirogenèse : pendant le sommeil paradoxal, le corps est mou mais l'activité cérébrale intense.
À chaque lever de soleil, chaque jour, j'ai l'impression d'avoir gagné une partie gratuite au flipper.


Photo
Photo : un restaurant de pork curry, dans le quartier de Jimbocho, Tokyo. Un groin cosmique à deux pas du sanctuaire Yasukuni... Outrage au drapeau, psychédélisme décomplexé, hommage discret au premier album de Frank Black ? À gauche, on remarque une porte de sortie, difficile d'accès.
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A l'assaut de la nuit rutilant

8/2/2014

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[par Le Grand Baobab]
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Sur ma tête armée de cloche, je pars à l'assaut de la nuit rutilant, obscur, invisible oscillant. En fusion de vis, clous, boulons, je file vêtu d'un silence de neige, paré de la douceur de  l'envers des plumes. Et j'arme, tire, me dissémine. Disparu impalpable dans le creux de l'absence, belle voisine. Plein de l'amour des défunts, houleux comme une brise. Hissé confus au rang d'apparat.

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Grand heaume phasmatique

8/2/2014

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[Une expérience de Léo Pajon, 13 juillet 2014, 15 heures,
par temps gris, température de l'air 17°c, château de Villandry
]

Mon bien cher Mew,

Après plusieurs efforts peu concluants, il semble bien que j'ai enfin réussi à créer le heaume phasmatique que nous avions évoqué. Je me suis appuyé sur les dernières recherches en matière textile concernant les hyper-peaux et les fibres à mémoire de forme pour créer un grand masque permettant de se fondre dans la nature.
Le résultat fut au-delà de toutes espérances. Comme tu peux le voir sur cette photo, je me suis posté devant le château de Villandry (37). En quelques secondes seulement, le heaume a réagi, prenant la forme d'un édifice Renaissance.
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Mieux : peu à peu, j'ai senti mon corps se dissoudre, mes mains, mes jambes s'évaporer. Je disparaissais.
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Bientôt, je ne fus plus que masque. Les touristes me prenaient en photo sans deviner l'incroyable révolution scientifique qui se déroulait sous leurs yeux.
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Mais aussitôt l'expérience passée, j'ai imaginé les dérivés du heaume. Imagine ce que le Ministère de la Défense ou quelque pervers pourrait faire de mon invention...
J'ai tout détruit.

Je n'ai aucun regret. Seulement des séquelles : mon index droit n'est toujours pas réapparu. J'imagine qu'il ne s'agit là que d'un effet secondaire passager et j'ai bon espoir de le récupérer d'ici un ou deux mois.

Bien cordialement,
Professeur Pajon
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Tout fou le toucan

8/1/2014

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[par Cœur d'Aramburu]
J'oblitère. Lo que olvido.

Me vienen bien las mascaras. Y las gomas.
Los yelmos qui rayent le parquet.
Un insecte à pales comme blason.
Et ce type grimé, qui nuit à la nuit,
m'imitant, à m'empiéter.

Au milieu des toucans* je cancane,
frappent les klaxons, puis je fuis.
Me dan gracia los ruidos de los bulevares.
Y las sombras. Y las huellas.
Los balcones también tiemblan.
Puis je fuite.

Yo caigo. Entre carcajadas
y zarzuelas de ojos.
Que gracia. Que pena.
Al brillar un relámpago
dezaparezco
.
J'emmagasine l'amanecer.
Une femme m'émiette.
Sa tête m'étête.
J'obtempère.

A la vuelta de la esquina.
Una estatua hace
de espantapájaros.
Une secte. Que d'émoi.
Una pandilla de miroirs.
L'as mascarade.

*loulous de la nuit
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Pied archimou

7/20/2014

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[par Boris Crack]
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Homotypie

7/19/2014

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[par Juliette Porée]

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C'est effrayant, ce qu'on leur a fait, vraiment effrayant ! Ah les sagouins ! Quel bordel ils m'ont foutu ! Dix mille visages, écrasés l'un après l'autre. Saleté, saleté, saloperie ! On peut plus rien nous cacher. On peut plus aller au coin. On peut plus tomber dans l'trou. Misérables, qu'avez-vous fait ??!

—Patience, votre exigence sera récompensée. Je vous promets l'royaume des cieux, et cinq cacahuètes en prime ! Mister Cocktail par le derrière. M... à gogo. Me faut juste une petite signature pour dérouler le pacte.

Une troisième voix s'élève, ayaaa, ayyaaaa ! Casquette de police ! Rentrez chez vous bande 2 bastringues !! Voilà le conflit résolu


Morale de l'histoire :


Je me cache sur des oiseaux, des petits mammifères (Lémuriens, certains rongeurs…), des feuilles (avec tous les bois). Je préfère ne rencontrer personne.____

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Je n'ai plus d'encre dans mon imprimante.
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    L'éditorial d'Archie Mew
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    Le 27 août 2014,
    à Champ-Mol.

    Chers lecteurs,

    Pour le deuxième numéro d'Archimou, revue d'acte et d'expression, port du masque obligatoire !

    Après les ballons du n°1,
    les masques sont à l'honneur : tous les participants étaient invités à écrire, dessiner directement sur un masque
    ou bien à en créer
    un eux-mêmes.

    "Connais le heaume, adhère au phasme, sois le ravin du monde" écrivait à peu près Lao-Tseu.

    "Heaumes & phasmes"...


    Le phasme, comme la poésie, se trouve souvent sur une feuille, mais ce n'est pas une obligation. Il mime, itinère,
    se camoufle et danse (sans
    que l'on sache pourquoi) : bienvenue à l'école
    des phasmes.

    Quant au heaume, hum. Il est à ne porter, bien lustré, qu'en cas d'attaque saugrenue. Le cacher sous son oreiller, la nuit, au cas où un rôdeur.

    Mollement,

    Archie Mew,
    Grand-Archimol
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