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Sergio Schmidt Iglesias

4/16/2017

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  • Archie Mew est heureux d'accueillir dans le rotor de son blog l'artiste Sergio Schmidt Iglesias :
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Quelle belle rencontre !



SERGIO SCHMIDT-IGLESIAS

Né à Mercedes-Uruguay en 1941
Ecole des Beaux-Arts à Montevideo
Vit et travaille à Paris depuis 1967


Prochaine expo : EXPO à TANIT.
Lisieux ( Calvados)
20 mai-1 juillet 2017

http://sergio-schmidt-iglesias.com/

Sur Twitter : https://twitter.com/schmidtiglesias

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Le sol est de plus en plus mou

4/13/2017

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[par Mickaël Berdugo]

Mon nombril s'ennuie.

Il n'a pas trouvé le sommeil dans le ventre
De ma mère.
Les matins cachent un mort
Sous la nuit,
Des hyènes courbent l'échine
Devant un homme nu.
Le silence a du poil au nez
Et les orteils écartés.
Un hélicoptère printanier
S'insurge de l'air trop pollué.
Un dieu s'invite dans la maison
De dieu.
Donc c'est bien sa maison. CQFD.
Les chats ont les pupilles dilatées.
Une robe danse avec une robe
Sous le regard d'une paire de lunettes.
Le sol est de plus en plus mou.
On ne naît pas debout,
Malgré tout.



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histoires de piscine

11/28/2015

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[par Popier Popol]
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Qund nosu étions dzns la piscine Alexandre m'"écaboussalit tjoujours avec ses patites mains alrz je lui donniat un copup de pieds et il s'énreva un peu mais psa trop
je lui dit pardno pardno
et là il me dit alors
pfff
et tt à cpou il y a Alexandre Debanne (nortr ami) il arrve avec un document trzs gros dzans les mainns
(vrimanet GROS) il dit lisez dc ça !!!Mais il fit tombrer dans l'eau et l'encre du lirve coulla provoquant un marrée noire sur mOnaco nous dûment tous les habiatant nettooyrer avec un chiffon


----
je suis à la piscine de Villeurbanne, l'eau est tou autour de moi, elle est aqueuse et ressemble à de l'huile mais non huileuse, e me baigne dans l'huile de mes cheveux et je me demande pourquoi les corps des gens ne fondent pas dans l'eau, la vie est invcroible car les corps restent des cellules attachées mais qui s'échappent pas quand elles tombe dans l'eau comme quand on fait tomber de la semoule dans l'eau quoi que dans un grain de semoule il y a pusieurs cellule même si on aurait tendance à penser qu'il y a une seule cellule de semoule. Après je bois un jus de fruit dire que j'ai un ancêtre commun avec ces cellules cellule de jus de fruit

 
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portrait de von Neumann + 4 poèmes visuels

11/26/2015

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[par Taiga Ozaki]
le blobg Archimou accueille aujourd'hui l'artiste japonais Taiga Ozaki, avec un portrait diabolASCIIque du salopard John von Neumann, qui n'a pas volé ses cornes, ainsi que quatre poèmes visuels. La pâte trouante des signes y semble fondre dans le lointain. 
Photo
(Cliquez pour agrandir)
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dans les poèmes ça manque

7/6/2015

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[par l'autre hidalgo]
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dans les poèmes ça manque
d'intérimaire
    de feuille d'heure
        & de chaussure de sécurité

ça manque
                d'injecteur
de sanglier
& d'auto-buttante

                ça manque
de     tige     filetée
    de             point de soudure
&                 de niveau laser

        ça    m a n q u e
                    de     papier     peint
de purin d'ortie
& de crampon

ça manque d'aide à la personne, souvent

                            ça manque
de pédalo
de bac à sable
    &   de    ravitaillement

çα мαηqυє
de note de bas de page
                                           de  lentille
& de congélateur

ça manque
      de camion de pompier
de commis d'office
& de rosé

ça manque
de soin à domicile
de fête d'école
& de rigger

ça manque
        de goupie bêta
                                        de boisson énergisante
                                                                                & de tir au but

ça manque d'arrosoirs aussi

ça manque
de
ⓜ
ⓞ
ⓤ
ⓢ
ⓠ
ⓤ
ⓔ
ⓣ
ⓐ
ⓘ
ⓡ
ⓔ
de gilet jaune
& de bétonnière


çɐ ɯɐubnǝ
de césium  1 3 7
        de     partie de         palets
    & d'essuie-glace

ça manque
de poulet bicyclette
            de lettre de rappel
    & de fin de mois

ça manque de cariste
surtout de caristes
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Mille et une mollegraines pour les ralentir

12/23/2014

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[poème en lâcher de sable, par Jean-Minet Grégoire-Noir]

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"Les enfouir dans un plat de lentilles"


***

le porococa 
est ce mol amas sableux 
qu'on cherche par là

au moulin 
les mots
tamis 
ou ta tête
s'effilochent
comme les grains 
qui tombent 
en escadrons 
farineux

on est bien là
lunette
à s'égrener
aux autres vents
faut car oui faut
prendre toutes les formes
pour éponger le monde
épeautre orge onagre
toutous foufous
loups-loups
faut oui faut
liquider
l'attaque de ceux
qui durent & composent

fausse

se les coltiner

on les ramollit 
avant qu'ils 
ne coagulent
on colifiche
l'enfant mouvant
qu'ils veulent faire taire
on traverse les murs
les jardins
l'amour l'umou 
comme clé

il est avec nous

contre la migraine
& sédiments
qu'ils barrièrent
il y a
l'antre poème là
dans une autre vie
flasque plastron
potimarron
ou l'arme de guerre
à nous aussi
trésor

les enfouir
dans un plat
de lentilles
puis mordre un prêtre
bileux en faire 
l'insecte poreux

tout en bas
de leurs meubles
tu dis "mour"
et le mot
même
son ombre
foule

leur carto
leur cadastre
leurre
dureté

fausse

à nos pieds
moulant


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fleurs de compote 

12/14/2014

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Voici un florilège des derniers #compotiers de @raloufpiston.
Pour plus d'informations sur le compotier, nous renvoyons au texte de Gnoir :
faire de sa Timeline un poème. En un mot, il s'agit d'une "cueillette de tweets sur une timeline pour en faire un poème".


À force de boxer des spectres
Nous tapotant la joue
Je parle en dormant

* * *

Un homme sur l'île Harbourg
L'autre à bord du "Lardieu" en dérive
dépècent des châtaignes
comme des capsules de cyanure

* * *

Rouvre la porte des royaumes
Le rêve est une construction
À écouter, un avant-goût

* * *

Mise à jour
Sans titre, crâne humain
La Vache multicolore

* * *

Des coquilles Saint-Jacques bretonnes
Entrelardées de vaches
Le malaise

* * *

Le veau est inutile
Dans la rue déserte
Quelque chose à ajouter ?

* * *

L'absurde tour du monde
La plus petite rencontre
En passion bémol


* * *

L'oppression, nocturne
Masque et visage
Je fume une asperge

* * *

Petit jeu très amusant
Ascendant quiche
Pour aller prendre le café

* * *

Richard Berry qui mange du boudin
L'Escargot de cristal
Demain tout peut changer

* * *

Le poème est brandi
Ici ou là
Aux médecins-chefs des asiles de Fous


* * *

Ils ont trouvé une grotte si vaste
Graine d'incertitude
Un de mes premiers boulots

* * *

Marcel Duchamp
S'altère, se transforme
Puis en quelques jours, tous les humains, par un phénomène étrange d'hébétude universelle, s'arrêtent de parler


--
D'autres compotiers ici, là et là.
Illustration : Hector Hyppolite.

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Pour les zoreilles (version longue)

10/28/2014

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[Un poème en vers justifiés de Patrice HOUZEAU]


Çççççççççççççççççççççççççççççççç
Ah tiens un collier d'oreilles !
Qui pointe le bout d'son nez que
Ça fait une drôle de sssifflette
Façon bouilloire qui ssssssiffle
Dans ma tête au moment où le fil
Du songe i s'casse alors que moi
J'étais plus là mais revenu dans
La maison de mon passé quand mon
Père disait il avait en ce temps
Là une bouche qu'elles n'avaient
Pas encore prise les flammes une
Langue aussi et des oreilles des
Yeux aussi et un espace qu'elles
N'avaient pas encore dévoré donc
Mon père quelque part dans le là
Bas du temps mon père agitait la
Syllabe et de sa voix de là-bas:
Çççççççççççççççççççççça s'écoute
Çççççççççççççççççççççça s'écoute
Autobahahahahahahahahahahahahahn
De Kraftwerk-werk-werk-werk & ça
N'a pas appris ssssssssssssssses
Leçççççççççççççççççççççonçonçons
Me disait mon père je ne pus lui
Rétorquer quelque inssssssolence
Car à ce moment précis voici que
La bouilloire de mon réveil elle
Ssssssssss'a mise à ssssssiffler
Que durant cette ssssssifflature
Sur la piste aux étoiles dessous
Mes paupières j'eus ce flash des
Çççççççççççççççççççççççççççççççç
Sont-ce les yeux globuleux et de
Loin loin si loin leurs yeux vus
Des Residents debout smockings &
Hauts-de-forme & canne et l'oeil
Ouvert oh très élégants sur fond
De banquise et de mystère glacé?
Me demandis-je car n'étant point
Encore bien réveillé pas tout de
Go qu'ça m'revint la conjugaison
Du verbe demander & mon oreiller
C'est là qu'est l'énigme i m'dit
Ççççççççççççççççççç'est pas ça !
Stupide! C't'un mille-pattes qui
Danse le cancan quant à raconter
Des craques j'éclata de rire oui
Je vous l'a déjà dit que j'étons
Peu réveillé encore j'éclata car
J'lui dis alors au repozoreilles
ÇçççççççççççççççççççÇççççççççççç
Oh les zoreilles c'est-y pas que
J'en vois une qui dépasse là oh?

Patrice Houzeau

Hondeghem, le 28 octobre 2014

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Moi et toutes tes griffes

10/12/2014

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[un poème de Patrice HOUZEAU]
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Des fois je danse sur Pink-Eyed Pussycat par Bill Haley
& His Comeeeetsssssssssssss
Avec plein de s que j'mets façon effet cosmique à la noix

Des fois je danse sur Pink-Eyed Pussycat avec toi en
Tellement noir et blanc que je te distingue pas
Du jour et de la nuit

D'ailleurs t'existes pas les grands yeux
Les grands yeux du Pink-Eyed Pussycat
T'ont mangée toute nue

Des fois je danse sur Pink-Eyed Pussycat
Que ça me fait le réel tout rythmique
Soubresauts sortis de mon bon vieux passé

Des fois je danse sur Pink-Eyed Pussycat
Avec du passé qui me joue du saxo
Avec en choeur les spectres des filles

D'ailleurs zexistez pas Les grands yeux
Les grands yeux du Pink-Eyed Pussycat
Vous ont mangées toutes crues

Mangées bouffées goulaffrées engouffrées
Toutes celles-là du passé qui remue
Frimousses et froufrous dans ma cafetière

(Solo de gratte électricat avec chat de gouttière pour la rythmique et chat haret pour le coup de riff) (1)

Des fois je danse sur Pink-Eyed Pussycat
Mais où donc qu't'étais passée Pussycat Pussycat
Qu'tu reviens avec des filles plein les dents

Des fois je danse sur Pink-Eyed Pussycat
Mais où donc qu't'existes pas Pussycat Pussycat
Je les vois bien moi briller tes yeux pourpres

D'ailleurs zont qu'à venir voir un peu
Si tu les as roses les mirettes ou bleues
On les attend moi et toutes tes griffes.

(1) Je note d'ailleurs que si T. Rex s'était appelé The Cat, on aurait pu écrire, dans Best ou Rock & Folk, Le Chat sort ses riffs.


Patrice Houzeau
Hondeghem, le 11 octobre 2014

(illustration : Bill Traylor, blue cat)
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T'es mou et tout est mou, par Paul Fréval

9/18/2014

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T'es mou et tout est mou (version speed) (postpoèse) from Paul Fréval on Vimeo.

"Tout est mou maintenant. Tout est mou à cause de toi ! Le monde est devenu mou, tout est devenu complètement mou ! T'es tout amorphe : y'a aucune vitesse dans ton langage, aucun rythme dans ton mouvement. On dirait, avec tes conneries, que le monde est en train de fondre, et froidement. Tes genoux sont mous aussi. Même les cailloux des carrières, même les cailloux sont mous, même lorsque tu te promènes la nuit dans la forêt, je suis à peu près sûr que les hiboux sont mous. Et tes yeux sont mous, globuleux et mous ! Les nuages sont mous, on est mort ou quoi ?"
d'autres textes et vidéos sur
Frévalités, le blog de Paul Fréval.

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Deux dessins mous

7/23/2014

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Lucien Suel
nous transmet deux dessins de sa collection, datés de 2008 et 2009, où il est question de montre-mollesse, Perpignan, et d'un homme-let, seul sur un trottoir, qu'on imagine volontiers en pleine déréliction, à la manière de ces balles de tennis qui, après avoir touché le filet lors du service, viennent mourir lentement au pied des joueurs.

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quelques ralouferies

6/3/2014

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Rêve : une partie de football, le ballon remplacé par un œuf d'autruche. Tous jouent très lentement, très précautionneusement.

Adulte, j'ai arrêté de monter les escaliers mécaniques dans le sens inverse.

Au Japon, certains masques hygiéniques font vraiment ressembler à un oiseau.

J'aimerais ramper dans le temps, dans toutes les directions.

Entendu : jouer à la roulotte russe.

T. me dit qu'il supporte mal les combustions de spirales anti-moustiques, placées dans des porcs de faïence. C'est peut-être un moustique ?

À Tottori : la glace à l'encre de seiche, toute noire. Les dames qui font "sécher les seiches" sur une corde à linge.

J'ai également arrêté de me suspendre à la rampe pour me laisser tomber une fois arrivé en haut.

Par contre, j'entre régulièrement à l'intérieur d'une grosse boule, jaune, métallique et rotative, pour en ressortir un peu hagard. Elle se trouve dans le jardin d'enfants en face du studio des Mimosas.

Offrir un champignon, on n'y pense pas toujours.

Travaux dans la rue : les chenilles articulées sonnent comme une chorale de chiots.

Des amis escaladaient la cathédrale et admiraient le lever de soleil à califourchon sur les gargouilles.

Le léger séisme vient de provoquer la chute puis l'ouverture de mon parapluie.

Je viens de consulter le Yi-king : "La barbe n'est pas chose autonome. Elle ne peut remuer qu'avec le menton."

À chaque lever de soleil, chaque jour, j'ai l'impression d'avoir gagné une partie gratuite au flipper.

Le coccolithe est une pierre-pépin.

par @raloufpiston, Tokyo, le 3 juin 2014
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trop mou pour être honnête

5/6/2014

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"Chimère", Max Ernst, 1928


PORTRAIT DE MAX ERNST

Tes pieds sont loin

je les ai vus la dernière fois

sur le dos d’un cheval-jument

qui était mou qui était mou

trop mou pour être honnête

trop honnête pour être vrai


Le cheval le plus vrai

n’est jeune qu’un moment

mais toi

toi je te retrouve

dans les rues du ciel

dans les pattes des homards

dans les inventions sauvages

(Benjamin Péret)
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"La sangsue n'est pas mal, l'étoile de mer c'est déjà mieux. Mais les limaces ! Parlez-moi des limaces ! " (Julien Torma, Euphorismes)

4/22/2014

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"Le Hasard ? ses créations ne sont pas plus mal réussies que celles de l’Autre. Ses desseins sont tout aussi imprévisibles, sa puissance infinie. Il lui ressemble comme un frère. Comme lui il se laisse aller aux improvisations. Son sublime également est un peu usé : il ne faut pas prendre au sérieux ce qui arrive. Comme Dieu, entremetteur et assassin : et de cuisse légère, offert au premier venu."

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un balloonman dans la voix de cummings

4/19/2014

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la voix de e.e. cummings (1894-1962), lisant son poème "in Just-"

in Just-
spring          when the world is mud-
luscious the little
lame balloonman

whistles          far          and wee

and eddieandbill come
running from marbles and
piracies and it's
spring

when the world is puddle-wonderful

the queer old balloonman whistles
far          and             wee
and bettyandisbel come dancing

from hop-scotch and jump-rope and

it's
spring
and

         the

                  goat-footed

balloonman          whistles
far
and
wee
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Gagner la fleur, dans Locus Solus

4/15/2014

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"Chapeau sur la place", Lucien Coutaud.


«Il dépaqueta un jour devant Jerjeck et ses camarades, pour leur en parler longuement, une
pridiana vidua (veuve de la veille),
grande fleur annamite qui, ressemblant de forme à la tulipe,
doit son nom triste, évocateur de deuil, à ses
étamines blanches et à ses pétales noirs.

La pridiana vidua est surtout remarquable par
le fond de sa corolle, qui sécrète une cire noire
à nombreux granules blancs appelée cire
nocturne pour son aspect de firmament étoilé.

Ayant, du haut de sa chaire, montré cette
cire à toute la classe en penchant la fleur en
avant, Brothelande, annonçant qu'elle se reformait
lentement après chaque soustraction, en
prit une faible dose avec la pointe d'un coupe-papier,
qui, passant de main en main, permit aux élèves d'étudier de prés,
en la palpant,
l'attrayante substance molle,
douée, d'une rare malléabilité,
dont Jerjeck, quand vint son
tour, fut subitement frappé.

Heureux de constater que la pridiana vidua
avait fort captivé son jeune auditoire, Brothelande
promit de donner l'exotique fleur, facile
à cultiver longtemps dans son pot, au vainqueur
de la plus prochaine composition.

Pensant aux pas de géant qu'un bloc de cire
nocturne
lui permettrait de faire dans son art,
Jerjeck n'eut plus qu'un but : gagner la fleur.
»
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La terrasse

4/14/2014

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[Le poète marocain Aziz Zaâmoune nous transmet un de ses poèmes, diffusé dans les revues Terre à ciel et Lieux dits. Un texte où l'on décèle une belle inclination au mol. Merci à lui, et bienvenue dans le moulin mou.]
Photo
"Le dimanche", Óscar Domínguez, 1938.


Une descente molle 
Dans le midi lexical 
Voici
Étendre du linge en haut
Étendre le café
La terrasse 
Et des promeneurs en bas
Étendre le zénith au milieu
Le zénith mouvant 
Le zénith articulé 
Le zénith en marche 
Descendant 
Sur terre 
Fondant 
Liquide…
                                                                                            
Étendre
Étendre
Laisser sécher.

Z
Comme zénith sur le trottoir 
La pire des silhouettes.

-2-


Partir d’en haut, du zénith
Ou partir d’en bas, du zénith
Ou partir du milieu, du zénith
Tenir le vide
En laisse
Tel est l’attelage

Trois en un.

Aziz Zaâmoune, Meknès


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Le coucou coupé

3/8/2014

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Prenez un cou, si possible altier.
Coupez-le.

Prenez un vieil avion, type ferraille.
Empoignez. Coupez-le.

Prenez un couple. Aïe.
Découpez-le.

Prenez un couteau.
Découplez-le (lame, manche).
Ecossez. Remuez.

Prenez une coupelle et de l'ail.
Portez à ébullition.

De cette mixture tirez un coucou.
Faites votre apparition.
Au bal ainsi costumé.

 

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archimou c'est aussi

3/5/2014

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"La vengeance de Jules Trochon"
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March 05th, 2014

3/5/2014

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Cette image représente dans mon esprit À la recherche du temps perdu de Proust, qui compare successivement son roman à 1) une cathédrale 2) une robe 3) un boeuf (le "boeuf mode" de Françoise")
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Le Manifeste à l'huile, via google translate

3/4/2014

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Dieu à bicyclette, de Ribemont-Dessaignes.
Voici le Manifeste à l’huile de Ribemont-Dessaignes, traduit via google translate, d’abord du français vers l'allemand, puis retour au français.  

La Chimie intérêt juin sciences cloporte et Avec la Vitesse d’ ONU s’avance myriapode . Les artistes qui comme les colonisent this sciences Prêtres poètes Qui le hasard colonisent en Ontario Tire resultats Merveilleux . C’EST Qu’on ansi découvrit le rôle du fer , vous calcium , de l’ arsenic , zinc vous DANS L’ humain et Leur organization Nécessité. Et l’ assister sur la same de Découvrir Nécessité d’écoulement des Nouveaux corps . Min le plaisir de faire durer , plus longues intérimaires sur les exhument peu à peu Avec de grands cris religieux . Maïs il intérêt non corps auquel le Ne Pas et Qui PRIT pensait le parti de lui-meme s’isoler de vieilles chaires fondus et musiciennes : C’EST DADA , le dada Qui spontanément au contact avec de l’ air humide et sentimentale se Transforme en dadaïque acide , et ne Laisse Après Lui qu’un petit Résidu noir et juin fumée bleuâtre .

DADA une Existe de Toujours , sur le Lui reproche Assez . Qui le maïs Savait ? et Qui Fait Aujourd’hui le sait? Est DADA , plus Qué Vous ne Pensez terribles . Vous le posez sur l’ eau , et il tourne en rond Avec Une flamme Qui pétille . Et vous à rire en commencez Venant Vers Lui , v CE joli jeu . V ous , AMIS DE DADA , Vous êtes sans danger . Nous Sommes natte -propre danger . C’EST Pourquoi Dans Les magazin de parfumerie ous de bijouterie jetons UNO des pierres ET LES GLACES Brisons Qui renvoient l’image natte .

N’Est de DADA , plus jeu non . Il N’y une pièce plus de jeu de nulle . Il N’y Aura , plus de jeu nulle part , noircies Maïs UNE Terreur sans nam devant Tout Ce Qui Est pourri , devant Ce Qui cranait rappel et Qué DADA un Détruit et détruira , devant la couché de cendré subsiste ous de Comme Les Dents souvenir Qui Ont Chique les mots à sonnettes , les airs clair de lune et les Hosties lavabo . Il ya actuellement non du jeu ous l’ on joue à ne pas jouer ei fois ous CELA de FInit . C’EST Maintenant.

Il Faut que Vous versez la rogue Soit en triste groupe de prix . Et qu’il AIT N’y en plus de fille de consolation friands de Votre Estomac .

Cancer non DADA Est, et le donne cancer . Il Détruit le fonc - tionnement de Spécialités et fel les Cellules bourgeonner indifférence - ferentes Avec juin effrayante Rapidité . Il Faut que Vous la Connaissance de Ayez temps de Cravatte . L’ air Qué Les Vents a1izés vous -temps prin Vous envoient intérêt majeur et froid Comme du fer . La Société et sessions charmes sant morts . Et de dans Cravatte Réfugiés éclairé Qué Vous avez vous Savez non cancer du creur , enorme cancer non de Cravatte creur devenu éponge jusqu ‘Aux serres et qui- presse sans le Battre non chanté hideux et fétide Comme Le jus d’ jument juin à purin Où se vautre Encore un cochon commerciale

Maïs DADA connait la chorégraphie et la Manière de s’en Servir

Verser S’amuser il Vous raccole . Et avant de faire Avec Vous le simulacre de I ’ amour , il jette Dans La poêle de tranches de cactus . Et soudain jaillit juin efflorescence de serpent du Mexique et d’ Etranges Gloxinias en Qué On vous l’ frittes insert de Celluloïd . Et les larmes de la lune DANS Tombent des cornets un piston qui- Vous préparent le café . Et phanographe vous assister Puytren Votre petit cri de la fin . Car il Bien Qué Faudra vaus m’aimiez au Travers du cancer de Vatre creur , au Travers du cancer au Québec Je vous Aurai Donne
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Attention dernier faux post

3/4/2014

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Le monde sans nos habitudes

Alice dans le livre de Lewis Carroll , environ sept ans et ont démontré un étonnement continue à les bizarreries du monde , en raison de son gardien de posture distrait ou dormeur éveillé . Le monde de rêve que nous avons décrit dans ce livre est notre monde sans les connexions habituelles sans liaisons régulières auxquelles nous sommes habitués . Si nous prenons notre monde sans ces liens , si nous réduisons les données de nos sensations sans les connecter , nous nous trouvons dans le monde d'Alice , et à chaque fois une sensation à l'autre, merveille de l'accomplit . Lorsque le Loir et le chapelier fou dit à Alice : «Voulez-vous du thé ? " Et elle a répondu : " Comment puis-je avoir plus depuis que je 'ai eu encore , « les installations de la merveille . Loin de se dissiper , le Chapelier Fou renforce en disant: « Vous voulez dire , " comment pouvez-vous avoir moins , car il a toujours plus que rien. " Alice va d'émerveillement en confusion et la perte de son sang-froid Cependant , la devise de cette histoire est . " Jamais perdre votre sang-froid " ( " ne jamais perdre votre sang-froid " ) , à savoir: savoir accueillir situations étranges sans le soutien d'une humeur sombre parce que la monde n'est pas pour répondre à nos attentes , il est plutôt là pour nous offrir de la nourriture pour étonnement continue .
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nous sommes menacés de l'Animalisme

3/4/2014

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Une véritable mode dadaïste s'établit et s'étendit aux domaines extra-littéraires : les danses populaires, la caricature, la musique, la typographie. On vit naître les mouvements Fada (à Marseille), Toutou, Gaga, Dudu, Nounou, l'école des Hurleurs, le Sémantisme de Pierre Chapka-Bonnière à New-York, l'aaïsme, l'Amorphisme, etc. "On nous annonce le Mectoumisme", s'exclamait un critique, "et nous sommes menacés de l'Animalisme." Un chrroniqueur, Charles Derenne, déclara avoir reçu un volume publié par un certain Ercole Picadoreff, fondateur d'une école para-dadaïste, le Sensationnisme majeur, au sein de laquelle auteurs et oeuvres étaient désignés par de simples numéros, le chef portant bien entendu le numéro 1 et le titre des publications étant remplacé par "une symphonie de lettres et de chiffres comme dans les plaques minéralogiques". Il décrit ainsi la première oeuvre sensationniste du numéro 1 : 100W-C :

"In octavo aux plats de bois et au dos monstrueusement hypertrophié qui contient une machinerie délicate : feuilles de carton numérotées qu'on vous invite à tourner avec précision. Sur la première, un vers de Baudelaire inscrit en renversant l'ordre des mots ; sur une autre un bonbon plat dans un sachet de papier transparent et l'adresse du confiseur où je pourrais renouveler le bonbon en échange de tickets gentiment épinglés dans un coin ; je feuillette : un jet de parfum me saute au nez ; une autre page et une invisible boîte à musique m'offre une phrase d'Erik Satie ; une autre et j'y lis le mot de Cambronne dans toutes les langues, ce qui est assez instructif ; une autre, et une minuscule fusée jaillit, manquant de m'éborgner"


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3/4/2014

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Vu à Yanaka :
les daifukus velus, à raser avant de consommer.
le kakumeishu, vin de la révolution, parodie du vin médicinal chinois yomeishu.
le distributeur automatique de merda di artista.
une hybridation d'un profil de femme de la période bleue de Picasso et du mont Fuji, figurant la poitrine.
un chien calme dans le panier d'un vélo.
un squelette souriant, tenant dans sa main droite quelques fils, dans sa main gauche, une jambe d'or.
le train-limace orange, se dirigeant vers le mont Takao.
une exposition éphémère de cartons dessinés, dans les poubelles.
un vélo de Noël.

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    Ce blog est la "grande place  
    de parade au centre  
    du phalanstère" .
    En marge des numéros 
    de la revue, vous trouverez 
    ici des indices, des poèmes, dessins, chants, photos, 
    et quelques lambeaux 
    de peau molle.


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